samedi 13 novembre 2010

JOURS

Un jour s'écoule en pyorrhée
D'une pudicité lointaine

Un autre gazouille azuré
Au chantournement de droiture

Un autre redonde de dons
En étincelles d'indigence

Un autre dégorge accablant
Aux baissières d'une souffrance


Un autre s'oublie en pipeaux
Pour quelque menu d'harmonie

Un autre pend comme une toile
Qui attend son ombre chinoise

Un autre fait ployer la nuque
Aux calottes d'un sort soudain

Un autre mousse bellement
D'une impertinence magique

Un autre éclate dépiauté
En avant-goût de fin de tout

Et celui-ci je ne sais plus
Par quelle Voy' Elle il m'emmène

Lyon. Mardi O9/II/2OIO

Dans le poème Jours, que j'ai porté longtemps, sans parole, dans ma vie ouvent chaumée et parfumée de fleurs, pourrait-on s'imaginer comment j'ai tremblé pour la défleuraison de l'humanité et, que d'in-folios j'ai dû recourir pour m'accalmir un peu et me désembuer l'esprit.

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