Un jour s'écoule en pyorrhée
D'une pudicité lointaine
Un autre gazouille azuré
Au chantournement de droiture
Un autre redonde de dons
En étincelles d'indigence
Un autre dégorge accablant
Aux baissières d'une souffrance
Un autre s'oublie en pipeaux
Pour quelque menu d'harmonie
Un autre pend comme une toile
Qui attend son ombre chinoise
Un autre fait ployer la nuque
Aux calottes d'un sort soudain
Un autre mousse bellement
D'une impertinence magique
Un autre éclate dépiauté
En avant-goût de fin de tout
Et celui-ci je ne sais plus
Par quelle Voy' Elle il m'emmène
Lyon. Mardi O9/II/2OIO
Dans le poème Jours, que j'ai porté longtemps, sans parole, dans ma vie ouvent chaumée et parfumée de fleurs, pourrait-on s'imaginer comment j'ai tremblé pour la défleuraison de l'humanité et, que d'in-folios j'ai dû recourir pour m'accalmir un peu et me désembuer l'esprit.
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