Mon pays éborgné de moi
Par les marchands de loucherie
Campés en compères-loriots
A ses coins de l'oeil historiques
Mon pays éborné de moi
Moi l'allurant de son regard
Quand s'en écarte le chardon
De ses grapilleurs de pixels
Mon pays éborgné de moi
Par ceux qui riboulent des yeux
Roublards arrangeurs d'allergies
Toujours cachés en chalazion
Par les coupeurs de nerf opique
Les kidnappeurs de la clarté
Féroces noueurs de mémoires
Aux tournantes des carambouilles
Mon pays éborgné de moi
Au braconnage des pupilles
Nécessiteux de cécités
Aux ristournes de la noirceur
Mon pays éborgné de moi
Par les agioteurs aux ténèbres
Ceux qui font flèche de tout bois
Pour fuser en flèche partout
Mon pays éborgné de moi
Par ceux qui sont toujours en flèche
Flemmardant aux fétidités
Au fléchage des régressions
Par les détrousseurs de santé
Ces ingénieurs de la chienlit
Coltineurs de trousseaux de clefs
Toujours aux trousses d'un trouveur
Mes pays éborgnés du Nous
Par des archers à la vue basse
Qui marchandent la non-voyance
Aux foires de l'aveuglement
Mostaganem. Août 2OIO.
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