Mille excuses aux Respectueuses
Qahbologue la mort dans l'âme
J'aborde la Qahbologie
Au coeur de la Qahbocratie
Mille excuses aux Respectueuses
Il faut bien déqahboliser
Nos grands pays de leurs geishas
Et des sectes de qahbocrates
Mondaines de l'Inquisition
Si enragées de privilèges
Qui maquerotent sans pitié
Leurs peuples drogués d'utopies
Au grand tapin républicain
Lyon. Dimanche 17/1O/ 2OIO.
jeudi 28 octobre 2010
MON PAYS EBORGNE DE MOI
Mon pays éborgné de moi
Par les marchands de loucherie
Campés en compères-loriots
A ses coins de l'oeil historiques
Mon pays éborné de moi
Moi l'allurant de son regard
Quand s'en écarte le chardon
De ses grapilleurs de pixels
Mon pays éborgné de moi
Par ceux qui riboulent des yeux
Roublards arrangeurs d'allergies
Toujours cachés en chalazion
Par les coupeurs de nerf opique
Les kidnappeurs de la clarté
Féroces noueurs de mémoires
Aux tournantes des carambouilles
Mon pays éborgné de moi
Au braconnage des pupilles
Nécessiteux de cécités
Aux ristournes de la noirceur
Mon pays éborgné de moi
Par les agioteurs aux ténèbres
Ceux qui font flèche de tout bois
Pour fuser en flèche partout
Mon pays éborgné de moi
Par ceux qui sont toujours en flèche
Flemmardant aux fétidités
Au fléchage des régressions
Par les détrousseurs de santé
Ces ingénieurs de la chienlit
Coltineurs de trousseaux de clefs
Toujours aux trousses d'un trouveur
Mes pays éborgnés du Nous
Par des archers à la vue basse
Qui marchandent la non-voyance
Aux foires de l'aveuglement
Mostaganem. Août 2OIO.
Par les marchands de loucherie
Campés en compères-loriots
A ses coins de l'oeil historiques
Mon pays éborné de moi
Moi l'allurant de son regard
Quand s'en écarte le chardon
De ses grapilleurs de pixels
Mon pays éborgné de moi
Par ceux qui riboulent des yeux
Roublards arrangeurs d'allergies
Toujours cachés en chalazion
Par les coupeurs de nerf opique
Les kidnappeurs de la clarté
Féroces noueurs de mémoires
Aux tournantes des carambouilles
Mon pays éborgné de moi
Au braconnage des pupilles
Nécessiteux de cécités
Aux ristournes de la noirceur
Mon pays éborgné de moi
Par les agioteurs aux ténèbres
Ceux qui font flèche de tout bois
Pour fuser en flèche partout
Mon pays éborgné de moi
Par ceux qui sont toujours en flèche
Flemmardant aux fétidités
Au fléchage des régressions
Par les détrousseurs de santé
Ces ingénieurs de la chienlit
Coltineurs de trousseaux de clefs
Toujours aux trousses d'un trouveur
Mes pays éborgnés du Nous
Par des archers à la vue basse
Qui marchandent la non-voyance
Aux foires de l'aveuglement
Mostaganem. Août 2OIO.
ENCORE EN CHOC DE DECLAVAGE
Mosta m'a toujours manquée
Même du temps où j'y mustais
Président de l'APLM *
Capitaine de l'égaiement
Aux requinières des rencontres
Intempestives de noirceur
Ainsi qu'un fidèle espadon
Encore en choc de déclavage
Note:
APLM : Association des Pêcheurs à la Ligne de Mostaganem dont je fus l'un des fondateurs avec M'Hamed Bourokba, Djamel Bensaber, Mahdjoub Benaïssa, Kaddour Touil et quelques autres en Août I998.
Lyon. Jeudi 28 cotobre 2OIO.
Même du temps où j'y mustais
Président de l'APLM *
Capitaine de l'égaiement
Aux requinières des rencontres
Intempestives de noirceur
Ainsi qu'un fidèle espadon
Encore en choc de déclavage
Note:
APLM : Association des Pêcheurs à la Ligne de Mostaganem dont je fus l'un des fondateurs avec M'Hamed Bourokba, Djamel Bensaber, Mahdjoub Benaïssa, Kaddour Touil et quelques autres en Août I998.
Lyon. Jeudi 28 cotobre 2OIO.
AUX MORTES - EAUX DE LA MEMOIRE
Mosta m'a toujours manquée
Même du temps où j'y mustais
Comme si j'étais une cible
Aiguë votive éberluante
Aborigène à sa prunelle
Et météquant à sa rétine
Même quand j'étais au mouillage
Aux mortes-eaux de sa mémoire
Lyon. Jeudi.28 octobre 2OIO
Même du temps où j'y mustais
Comme si j'étais une cible
Aiguë votive éberluante
Aborigène à sa prunelle
Et météquant à sa rétine
Même quand j'étais au mouillage
Aux mortes-eaux de sa mémoire
Lyon. Jeudi.28 octobre 2OIO
DECUPLANT LES PORTS DE PAROLE
Mosta m'a toujours manquée
Même du temps où j'y mustais
Décuplant les ports de parole
En accueillade d'exception
Et galéjant aux pêcheries
Avec les chimères du jour
Et quelques compères d'en bas
Qui ont beaucoup battu l'estrade
Lyon. Jeudi 28 octobre 2OIO
Même du temps où j'y mustais
Décuplant les ports de parole
En accueillade d'exception
Et galéjant aux pêcheries
Avec les chimères du jour
Et quelques compères d'en bas
Qui ont beaucoup battu l'estrade
Lyon. Jeudi 28 octobre 2OIO
lundi 25 octobre 2010
A LA CHICHETE DES PASSAGES
Chahuteur aux appoggiatures
J'ai passé troublé de trophées
Insupportablement précieux
Aux contrebasses de mes nerfs
En bataille avec les litotes
A la chicheté des passages
Piroguier d'une exactitude
Encoléreuse d'arabesques
Artificier d'appoggiatures
Aux tyrannies des litanies
J'ai passé troublé de trophées
Insupportablement précieux
Aux contrebasses de mes nerfs
En bataille avec les litotes
A la chicheté des passages
Piroguier d'une exactitude
Encoléreuse d'arabesques
Artificier d'appoggiatures
Aux tyrannies des litanies
MOYADE
Malheur à moi quand je suis moi
Persistant à n'être que moi
Victime de l'identité
Abandonné à la moyade
Persistant à n'être que moi
Victime de l'identité
Abandonné à la moyade
PRIERE 7 : A MA BOUSCULEUSE PRIERE
Rends-moi endurant comme il faut
A ma bousculeuse prière
Et résilient quand il le faut
A toutes retombées d'Icelle
Rends-moi supportable le risque
Que j'encours aux exaucements
A professer la mécréance
Etant si cupide au pardon
Lyon. Lundi 25 octobre 2OIO
A ma bousculeuse prière
Et résilient quand il le faut
A toutes retombées d'Icelle
Rends-moi supportable le risque
Que j'encours aux exaucements
A professer la mécréance
Etant si cupide au pardon
Lyon. Lundi 25 octobre 2OIO
PRIERE 6 : EN CE FOURMILLEMENT DE VOILES
Fais que je Te rende visite
Comme à Moïse il fut enjoint
Même si je ne puis pas te voir
En ce fourmillement de voiles
Comme à Moïse il fut enjoint
Même si je ne puis pas te voir
En ce fourmillement de voiles
PRIERE 5 : DETTE DUE A TA DEITE
Dette due à Ta Déité
Aide-moi à m"en acquitter
Ainsi qu'il en fut pour David
Et qu'il fut cité dans les psaumes
Aide-moi à m"en acquitter
Ainsi qu'il en fut pour David
Et qu'il fut cité dans les psaumes
samedi 23 octobre 2010
LES RUES RACAILLEUSES
Les rues racailleuses
De ceux dont on a tout raclé
Ne désencolèrent jamais
Contre la pensée bitumeuse
De leurs empressés fossoyeurs
Simiesque en cravates roses
De ceux dont on a tout raclé
Ne désencolèrent jamais
Contre la pensée bitumeuse
De leurs empressés fossoyeurs
Simiesque en cravates roses
PRIERE
Fais en sorte que ta prière
Ne sois pas qu'une cabriole
Dans un Gymnase surchauffé
Où l'on vient s'amincir du mal
Ne sois pas qu'une cabriole
Dans un Gymnase surchauffé
Où l'on vient s'amincir du mal
TU NE PEUX PAS DESESPERER
Tu ne peux pas désespérer
Tu ne dois pas désespérer
Même si l'âme ennuagée
Par la touche immonde du Diable
Tirebouchonne à tes chevilles
Comme un pantalon sans ceinture
Même quand tu as les reins nus
Rarement ceints pour l'essentiel
Tu ne dois pas désespérer
Même si l'âme ennuagée
Par la touche immonde du Diable
Tirebouchonne à tes chevilles
Comme un pantalon sans ceinture
Même quand tu as les reins nus
Rarement ceints pour l'essentiel
FAILLTAIRE DE VRAIE RENCONTRE
Faillitaire de vraie rencontre, grand sorcier de l'altérité, le receleur présomptueux de sa semblablité festive, en recrudescence de soi, nous raconte par ricochets, par dessus l'épaule tribale, à la monstrueuse mémoire, comment on doit fraiser les choses de l'inconciliabilité pour être affranchis de sa faux de Philozef inquisiteur.
LE CULTE DES CLES
Des pousseurs de portes partout
En eux-mêmes portes claquantes
Ayez ce coup de clé hardi
Pour déclaquemurer vos sens
Entonnants athées égotistes
Rescapez-vous de l'arrogance
Ne soyez pas comme l'oursin
Secs algazils dévoreurs d'algues
Quelle horrible sécurité
Que d'être ghettoeur de soi
Quelle lourde sécurité
Que d'être enchaîné à des clés
Samedi 23 octobre 2OIO.
En eux-mêmes portes claquantes
Ayez ce coup de clé hardi
Pour déclaquemurer vos sens
Entonnants athées égotistes
Rescapez-vous de l'arrogance
Ne soyez pas comme l'oursin
Secs algazils dévoreurs d'algues
Quelle horrible sécurité
Que d'être ghettoeur de soi
Quelle lourde sécurité
Que d'être enchaîné à des clés
Samedi 23 octobre 2OIO.
HISTOIRES DE PORTES
Si jamais la porte est fermée
Car il arrive qu'elle se ferme
Puisque la vie est traversée
De ventaisons démesurées
Tâche toujours de te trouver
Du meilleur côté de la porte
Tâche jamais de ne miauler
A son abusive partie
Si jamais la porte se ferme
Quand il arrive qu'elle ferme
Beaucoup plus souvent qu'on ne croie
Surtout quand elle s'ouvre ainsi
Et que s'y suspend un sourire
Qui sollicite les narines
Prends garde à l'opistographie
En gourmandise de nuances
Tâche de ne jamais miauler
Du mauvais côté de la porte
Samedi 23 octobre 2OIO.
Car il arrive qu'elle se ferme
Puisque la vie est traversée
De ventaisons démesurées
Tâche toujours de te trouver
Du meilleur côté de la porte
Tâche jamais de ne miauler
A son abusive partie
Si jamais la porte se ferme
Quand il arrive qu'elle ferme
Beaucoup plus souvent qu'on ne croie
Surtout quand elle s'ouvre ainsi
Et que s'y suspend un sourire
Qui sollicite les narines
Prends garde à l'opistographie
En gourmandise de nuances
Tâche de ne jamais miauler
Du mauvais côté de la porte
Samedi 23 octobre 2OIO.
mercredi 20 octobre 2010
AU PEAGE DE L'AU - DELA
L'habitude d'être debout
Banalise la rectitude
A force d'éluder l'oblique
Tu risques de bigler du coeur
Prodigieusement funambule
Au fil coupant de ta parole
Tu métaphorises tes actes
Gages risqués à bout de bras
Commis à ton humanité
Sommée d'être au juste milieu
Tu t'entraînes comme tu peux
Au péage de l'au-delà
Jeudi 21 octobre. OI 21
Banalise la rectitude
A force d'éluder l'oblique
Tu risques de bigler du coeur
Prodigieusement funambule
Au fil coupant de ta parole
Tu métaphorises tes actes
Gages risqués à bout de bras
Commis à ton humanité
Sommée d'être au juste milieu
Tu t'entraînes comme tu peux
Au péage de l'au-delà
Jeudi 21 octobre. OI 21
PRIERE ( 3 )
Seigneur rends-moi franc des entraves
Garde-moi sauf d'effronterie
L'effronterie de la vertu
Garde-moi de ce handicap
Tonitruant de mon talent
Délivre-moi de mon enfer
D'infidélité aux idoles
Délivre-moi de ce fléau
D'affinement de ma fortune
Rends ma folie alvéolée
D'une sagesse supportable
Seigneur fais-moi franc des entraves
Garde-moi sauf d'effronterie
L'effronterie de la vertu
Garde-moi de ce handicap
Tonitruant de mon talent
Délivre-moi de mon enfer
D'infidélité aux idoles
Délivre-moi de ce fléau
D'affinement de ma fortune
Rends ma folie alvéolée
D'une sagesse supportable
Seigneur fais-moi franc des entraves
PRIERE ( 2 )
Seigneur affermis ma vision
A ton carrousel de rouges
A force d'éluder l'oblique
Je risque de bigler du coeur
Epargne-moi d'être bigleux
De ce troisième oeil qu'est mon coeur
A ton carrousel de rouges
A force d'éluder l'oblique
Je risque de bigler du coeur
Epargne-moi d'être bigleux
De ce troisième oeil qu'est mon coeur
PRIERES
Seigneur affermis ma voussure
J'ose prosterner à Ton Ombre
Mon coeur ainsi qu'une perdrix
Mottée dans son gîte d'argile
Folle d'espoir de Ton Pardon
Pour avoir autant cacabé
Au braconnage des prières
Seigneur Seigneur affermis-moi
Affermis-moi fétu aphone
Rillieux. Mercredi 2O octobre 2OIO;
J'ose prosterner à Ton Ombre
Mon coeur ainsi qu'une perdrix
Mottée dans son gîte d'argile
Folle d'espoir de Ton Pardon
Pour avoir autant cacabé
Au braconnage des prières
Seigneur Seigneur affermis-moi
Affermis-moi fétu aphone
Rillieux. Mercredi 2O octobre 2OIO;
mardi 19 octobre 2010
ALGERIE MON OISELLERIE
Algérie mon Oisellerie
Le coeur ara craille par là
A la fourche de ton gâchis
La langue éclate aux figueries
Partout l'oiselier est aux rets
De mille oiseleurs au pipeau
On a tout fait voler partout
On n'avise que cerfs-volants
Mostaganem. Août 1OIO;
Le coeur ara craille par là
A la fourche de ton gâchis
La langue éclate aux figueries
Partout l'oiselier est aux rets
De mille oiseleurs au pipeau
On a tout fait voler partout
On n'avise que cerfs-volants
Mostaganem. Août 1OIO;
MYTHOLOGUE DE NOS AMOURS
Mythologue de nos amours
Débarquant des béatitudes
Ton coeur duplique sa supplique
A l'Ourse qui secoue ses puces
Lyon. Juillet 2OIO
Débarquant des béatitudes
Ton coeur duplique sa supplique
A l'Ourse qui secoue ses puces
Lyon. Juillet 2OIO
POUVIONS-NOUS CROISER JAMAIS ?
Pouvions-nous nous croiser jamais
Sans dommages
Les mainteneurs de la bêtise
Mènent large
Les fomentateurs d'infâmies
Au partage
Les curistes de la vacance
Au moulage
Et les pachas de l'après-moi
Au mouchage
Ces jars de la culture flics
Aux barrages
Catthareux de l'identité
Au battage
Les repus de fressure humaine
Au mixage
Les innombrables craignants-Diable
Aux fonçages
Pouvions-nous nous croiser jamais
Sans ambages
La guillotière ( Lyon 3 ). Samedi 29 mai 2OIO
Sans dommages
Les mainteneurs de la bêtise
Mènent large
Les fomentateurs d'infâmies
Au partage
Les curistes de la vacance
Au moulage
Et les pachas de l'après-moi
Au mouchage
Ces jars de la culture flics
Aux barrages
Catthareux de l'identité
Au battage
Les repus de fressure humaine
Au mixage
Les innombrables craignants-Diable
Aux fonçages
Pouvions-nous nous croiser jamais
Sans ambages
La guillotière ( Lyon 3 ). Samedi 29 mai 2OIO
AINSI LE COEUR EST A SES OEUVRES
1 )
Quelquefois le coeur me décroche
En coups de canon à ma tête
Quand celle-ci est en bataille
Au barbecue de mes foucades
A la piperie des passions
Que la huppe laisse tomber
En charivari olfactif
A chaque soufflard de la vie
2)
Ainsi le coeur est à ses oeuvres
Au ringardage de ton crâne
Quand il s'emplit de pipistrelles
Ou de rieuses houspilleuses
Ou de pigeons insupportables
Et de choses réfrigérantes
Quand l'esprit n'est qu'oisellerie
T'abougrissant en oiseleur
3)
Galet assermenté aux sources
Galet nervuré de décrues
Galet aconqueux à la houle
Au dévoilement des marées
Aux talonnades d'outremer
En bouillons d'or et de sépia
Aux peignes d'écailles du fond
Désenfouissement du Visage
4)
Un drôle d'oeuf de basilic
Dont on ne sait ce qu'il recèle
De merveilleuse horreur en soi
Ou d'inqualifiables fortunes
Parfois pandémonium d'icônes
Parfois ruche ouverte aux frelons
Parfois fourrière de chimères
Parfois niche de l'Infini
5)
Un curieux oeuf de Nuremberg
Aussi lourd qu'un presse-papier
En charge de ses hiéroglyphes
Changeante cache de courage
Agenouilloir de ma sagesse
Après quelle eût été cynique
Aux falernes des fabulistes
Et des arrangeurs de quiétude
6
C'est le plus fol oignon de l'homme
Dès que je m'assois un moment
Déposant les armes d'en route
Pour m'entendre me tictaquer
L'âme aux embruns me met aux larmes
J'ai des picotments partout
Quand le temps me tâte à ce bulbe
Lâchant mon poème en pelures
7)
Quelquefois c'est une ancre heureuse
Amoureuse de ses voussures
Quelquefois c'est une colombe
Partie raconter son fond d'eau
Au nay d'un nuage qui passe
Festonnant le ciel de roseurs
Quelquefois c'est mon falbala
Empennant un rayon solaire
Crépieux. Lundi 18 octobre 2OIO
Quelquefois le coeur me décroche
En coups de canon à ma tête
Quand celle-ci est en bataille
Au barbecue de mes foucades
A la piperie des passions
Que la huppe laisse tomber
En charivari olfactif
A chaque soufflard de la vie
2)
Ainsi le coeur est à ses oeuvres
Au ringardage de ton crâne
Quand il s'emplit de pipistrelles
Ou de rieuses houspilleuses
Ou de pigeons insupportables
Et de choses réfrigérantes
Quand l'esprit n'est qu'oisellerie
T'abougrissant en oiseleur
3)
Galet assermenté aux sources
Galet nervuré de décrues
Galet aconqueux à la houle
Au dévoilement des marées
Aux talonnades d'outremer
En bouillons d'or et de sépia
Aux peignes d'écailles du fond
Désenfouissement du Visage
4)
Un drôle d'oeuf de basilic
Dont on ne sait ce qu'il recèle
De merveilleuse horreur en soi
Ou d'inqualifiables fortunes
Parfois pandémonium d'icônes
Parfois ruche ouverte aux frelons
Parfois fourrière de chimères
Parfois niche de l'Infini
5)
Un curieux oeuf de Nuremberg
Aussi lourd qu'un presse-papier
En charge de ses hiéroglyphes
Changeante cache de courage
Agenouilloir de ma sagesse
Après quelle eût été cynique
Aux falernes des fabulistes
Et des arrangeurs de quiétude
6
C'est le plus fol oignon de l'homme
Dès que je m'assois un moment
Déposant les armes d'en route
Pour m'entendre me tictaquer
L'âme aux embruns me met aux larmes
J'ai des picotments partout
Quand le temps me tâte à ce bulbe
Lâchant mon poème en pelures
7)
Quelquefois c'est une ancre heureuse
Amoureuse de ses voussures
Quelquefois c'est une colombe
Partie raconter son fond d'eau
Au nay d'un nuage qui passe
Festonnant le ciel de roseurs
Quelquefois c'est mon falbala
Empennant un rayon solaire
Crépieux. Lundi 18 octobre 2OIO
vendredi 15 octobre 2010
NE CEDE JAMAIS AUX TORPEURS
Ne cède jamais aux torpeurs, ni au cynismes de l'éveil, ni aux sorcelleries de la lucidité !
Déshabitue-toi des tiédeurs, des radiateurs d'ententendement, des faux calumets de la paix !
Déshabitue-toi de l'esbrouffe, aux attentats à la pudeur des épigones du sarcasme, enrobeurs d'obséquiosité(s) et refourgeurs de consensus !
Déshabitue-toi des tiédeurs, des radiateurs d'ententendement, des faux calumets de la paix !
Déshabitue-toi de l'esbrouffe, aux attentats à la pudeur des épigones du sarcasme, enrobeurs d'obséquiosité(s) et refourgeurs de consensus !
ON LAISSE UNE ARDOISE DE SENS
Après tout, il est bien possible qu'une espèce de coryza enrhume la phrase en écharpe, mais à chaque sas de passage et aux contrées du déchocage,on laisse une ardoise de sens qui nous rattrape aux habitudes.
UN CHEMINEMENT DE FOUGERE
Peut-être qu'un cheminement de fougère atteint le nuage qui, peu à peu, embrume l'oeil de promesses de pureté quand le fushia chatoie à l'ombre chutchoteuse d'une rémission de passion.
jeudi 14 octobre 2010
MERVEILLEUSE MAUVAISE FOI
Merveilleuse mauvaise foi de bouffon en effets d'enfant et de celui-ci aux défets.
Tendre variété de peluches indévotement dispersées dans un autre univers de fées, de dragons, de gnomes, d'ogresses.
Tendre variété de peluches indévotement dispersées dans un autre univers de fées, de dragons, de gnomes, d'ogresses.
AVEC D'AUTRES CARICATURES
Encore un rendez-vous avec d'autres caricatures, lourdement incarnées aux pôles des accablements.
Exquisément grotesque, un cerf-volant multicolore donne de la réplique à l'âme.
Mais il n'y a jamais d'enfant aux lieux communs des huîtres rares.
Il y a trop d'enfuites * au fiaso des câlins en frasques de fontaines.
* les enfuites sont les enfants en fuites (en toutes sortes de fugues ).
Exquisément grotesque, un cerf-volant multicolore donne de la réplique à l'âme.
Mais il n'y a jamais d'enfant aux lieux communs des huîtres rares.
Il y a trop d'enfuites * au fiaso des câlins en frasques de fontaines.
* les enfuites sont les enfants en fuites (en toutes sortes de fugues ).
" ET TOI MON COEUR POURQUOI BATS - TU ? "
" Et toi mon coeur pourquoi bats-tu ? "
Menant nos pensées aux battues
Moi je dirai mon cher Guillaume :
Le coeur bat parce qu'il doit battre
Merveilleux rouage à désastre
C'est le meilleur tambour de l'homme
" Et toi mon coeur pourquoi bats-tu ? "
Moi je dirais tout autrement :
Et toi mon coeur pour qui bats-tu
J'en sais que trop je ne sais plus
Ce que j'en sais mon cher Guillaume
C'est le meilleur tam-tam de l'homme
" Et toi mon coeur pourquoi bats-tu ? "
Moi je dirais idiotement :
Le coeur bat parce qu'il doit battre
Pour nous époussiérer l'esprit
Pour nous secouer en secondes
A la clepsydre existentielle
Menant nos pensées aux battues
Moi je dirai mon cher Guillaume :
Le coeur bat parce qu'il doit battre
Merveilleux rouage à désastre
C'est le meilleur tambour de l'homme
" Et toi mon coeur pourquoi bats-tu ? "
Moi je dirais tout autrement :
Et toi mon coeur pour qui bats-tu
J'en sais que trop je ne sais plus
Ce que j'en sais mon cher Guillaume
C'est le meilleur tam-tam de l'homme
" Et toi mon coeur pourquoi bats-tu ? "
Moi je dirais idiotement :
Le coeur bat parce qu'il doit battre
Pour nous époussiérer l'esprit
Pour nous secouer en secondes
A la clepsydre existentielle
BILLETS, BULLES ET POUSSIERES
Ainsi mes bulles et poussières, jamais en excuse de risque à chaque vague qui m'embrusque, à mon charabia qui champagne, toujours en escousse de langue en l'immense moulin cosmique qui me rattache encore aux êtres dont la folie m'advient sagesse à tous les surfs de la nuance.
Ainsi secouant mes tapis, aux terrasses des estropiés, après divins atterrissages à me désoccuper des mythes quand il m'arrive d'en venir.
Ainsi secouant mes tapis, aux terrasses des estropiés, après divins atterrissages à me désoccuper des mythes quand il m'arrive d'en venir.
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